To be or not to be veggie ?

Coucou les apprentis ! Cela fait maintenant un an que j’ai décidé de me tourner vers le végétarisme… Il est temps de faire le bilan : ni une ni deux, je vous en parle sans tabou !

Je t’avais expliqué les raisons qui m’ont poussée vers le végétarisme dans cet article. Aujourd’hui j’ai envie de faire le point avec toi sur ce que ça signifie d’être végétarien, et quelles décisions j’ai prises vis-à-vis de ce mode alimentaire.

L’adaptation à un nouveau régime alimentaire

Devenir végétarienne n’a pas été si difficile. Après quelques mois d’adaptation, les légumineuses sont devenues mes amies et l’envie de viande et poisson est partie (pas avec ses petites ailes mais presque).

Je dirais qu’être végétarien chez soi n’est pas très compliqué. Surtout que j’aime bien cuisiner ; je suis curieuse et j’adore passer des heures sur les blogs culinaires – au plus grand plaisir de ma pote celle qui a faim ! J’ai donc découvert pas mal de recettes sympas et faciles mais surtout délicieuses. J’en ai encore une tonne à tester, d’ailleurs… Heureusement que Mr Ecolo m’aide et cuisine beaucoup ! 😉

Devenir végétarienne ne signifie pas du tout manger que de la salade – et heureusement, gourmande comme je suis 😉

C’est quand on sort que ça peut vite devenir difficile.

Vie sociale et végétarisme

Déjà mettons les choses au clair : j’aime la viande et le poisson, j’en ai toujours mangé chez moi, toute ma famille en mange. C’est principalement pour des raisons environnementales que j’ai décidé d’arrêter d’en manger. Donc oui, parfois ça m’arrive d’avoir envie d’un magret de canard aux pêches de ma maman ou d’un bon saumon. Il y a donc quelques frustrations.

Ensuite, c’est vrai que les restos ça peut être délicat. Il n’y a pas toujours de plats végétariens, ou alors il s’agit de plats avec du fromage fort (je n’aime pas trop ça). Et surtout personne n’a envie d’embêter tout le monde en commandant quelque chose qui n’est pas à la carte… Tout cela fait que parfois, par envie ou nécessité, je prends un plat non végétarien au resto.

SPOILER

C’est dit. Je ne suis pas 100% végétarienne.

Est-ce que c’est grave ?

Je ne pense pas. Mais ce n’est pas l’avis de tout le monde…

Le souci c’est que si on dit qu’on est végétarien à son entourage, famille, amis, collègues, à la moindre exception tout le monde vous “prend en flag” : “ah tu vois tu n’es pas végétarien, tu es végétarien quand ca t’arrange en fait ! “

=> Ben ouais mon petit je ne suis pas parfaite et surtout je suis en transition.

Revenir à une “transition vers le végétarisme” ?

Le principe de la transition, c’est la progressivité : c’est la méthode des petits pas si on veut.

Concrètement, ça peut vouloir dire commencer par un jour sans viande, puis deux, puis arrêter d’en acheter tout en en mangeant à l’extérieur, avant d’arriver à un végétarisme complet (si on le souhaite). C’est un principe que je soutiens, d’autant plus quand on parle de régime alimentaire, alors que l’on est façonnés dès la naissance pour manger d’une certaine manière.

Certes, j’ai arrêté presque du jour au lendemain d’acheter de la viande et du poisson. Pour autant, passer d’un régime omnivore à un régime 100% végétarien ne se fait pas en un jour (ouais comme Rome). Ce qui est frustrant, c’est d’entamer une transition assez lourde de conséquences, et que vos proches vous tombent dessus au moindre écart… sans forcément penser à mal d’ailleurs !

Comprenons-nous bien : mon idéal reste un végétarisme complet, auquel je ne dérogerai que pour de la viande ou du poisson élevés localement, dans les meilleures conditions possibles, et qu’il me soit donné de vérifier ces conditions de vie. J’aspire à être végétarienne, entièrement. Oui mais voilà, comme tout le monde, je ne suis pas parfaite, et j’ai parfois envie de craquer. Je pense qu’être frustrée n’est pas une bonne chose, donc je préfère faire des exceptions quand ça me chante. Sachant que très vite le goût pour la viande et le poisson industriels m’a passé, j’imagine que le jour où le magret de canard de ma maman ne me tentera plus arrivera. Dans un futur plus ou moins proche, certes.

Pas de culpabilisation, tolérance, le combo gagnant !

Si je t’écris tout ça, cher apprenti, c’est pour te dire de ne pas culpabiliser ! Si tu es omnivore, et que tu souhaites devenir végétarien, mon plus grand conseil est le suivant : ne te mets pas d’étiquette comme j’ai pu le faire ! Explique à ton entourage que tu as décidé de réduire drastiquement ta consommation de viande et de poisson. Au pire, dis que tu “végétarien en transition”. Et c’est tout !

Si tu es végétarien, je serais ravie de savoir comment tu gères les relations sociales depuis que tu as adopté ce régime alimentaire, et si toi aussi il t’arrive d’avoir envie de manger de la viande ou du poisson.
Pour ma part, j’espère que mon bilan à 2 ans de végétarisme sera meilleur. D’ici là, restons tolérants vis-à-vis des régimes de chacun et.. bon app’ à tous !

4 réflexions sur “To be or not to be veggie ?

  1. Bonjour, je ne mange plus de viande depuis 3 ans, je me déclare non-mangeuse de viande mais pas végétarienne. J’ai lu No Steak il y a 3 ans et à la page 40, j’étais déjà convaincue. Puis avec mon copain, on a arrêté d’acheter du poisson et on en mange uniquement à l’extérieur, dans nos familles puisque nos amis s’adaptent. Il y a toujours bcp à manger dans les repas alors se passer de la viande ou poisson est facile. Je ne suis plus tentée par la viande depuis ma lecture de No Steak, ça m’écoeure. Le poisson, je pourrais m’en passer aisément mais je suis toujours tentée par les calamars, j’adore ça!

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    1. Merci pour ton commentaire Cel ! Ça fait toujours plaisir de voir que je ne suis pas la seule à toujours aimer viande et/ou poisson 😉
      Je n’ai jamais lu No Steak, pour moi le déclic a été le film Cowspiracy. Tu connais ?

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  2. Salut, j’ai été végétarienne pendant 3 ans puis j’ai arrêté car mon corps me demandais des protéines animales. Tu as l’air de « lutter » (avec bienveillance) contre toi même pour devenir 100% végétarienne : pourquoi ? Quelles sont tes motivations ? Peut être que tu peux maintenir à long terme ce mode presque végétarien 😉
    Concernant les relations sociales, j’ai eu quelques taquineries, quelques débat plus ou moins intéressant… tant que tu sais pourquoi tu le fais et que tu sais quoi répondre – ou quand ne pas répondre si la personne est trop fermée ! – ça ne pose pas trop de soucis. D’après mon expérience : assume tes choix, quels qu’ils soient, et les gens feront moins de commentaires désagréables !
    A bientôt et bonne transition 😉

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